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Pour localiser une boulangerie dans la capitale, il suffit de repérer les files d'attente qui se forment à leur entrée, sur le trottoir, ou, plus simplement, de suivre l'odeur irrésistible du pain tout juste sorti du four.
À Téhéran, les boulangers sont sans exception des hommes, venus de tout le pays. Il y a parmi eux des membres issus des minorités azéries, kurdes...
Vêtus d'un tablier entièrement blanc, parfois assorti d'une toque blanche, ils se lèvent bien avant l'aube, alors que la capitale dort encore.
Dans une sorte de danse aux mouvements bien précis, le boulanger saisit une boule de pâte, la pétrit sur une planche puis la place ensuite sur les parois intérieures d'un four à gaz ou traditionnel, grâce à une longue pince.
Une fois le pain cuit, il récupère la galette brûlante et la sert telle quelle aux clients... à moins qu'il ne l'accroche aux murs.
Dans certaines boulangeries, les murs ressemblent alors à un patchwork de pains tout juste cuits, traditionnellement de quatre formes et tailles différentes : le barbari, le lavash, le sangak et le taftoun.
Ils n'y restent pas longtemps, car les clients se bousculant près de l'entrée sont impatients de les déguster alors qu'ils sont encore chauds.
Pour les Iraniens, ces "bénédictions" accompagnent facilement une assiette de kebab au déjeuner ou simplement un morceau de fromage feta et une tasse de thé sucré au petit-déjeuner.
Le sangak reste le pain national, adoubé par tous, avec sa farine de blé complet, agrémenté parfois de graines de sésame ou pavot, selon les désirs du client.
June 28, 2020 at 09:14PM
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À Téhéran, dans les fours des boulangers, un pain nommé - Le Courrier du Vietnam
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pain
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